L'Internaute Magazine : un sujet panda pour tester les candidats
Je n'ai pas eu le temps de raconter ça vendredi mais suite à la candidature que j'ai adressé lundi à l'Internaute Magazine pour écrire dans la rubrique Nature-animaux, j'ai reçu un coup de fil de Michaël Bourguignon qui s'occupe de ce recrutement.
Sa première question était assez drôle : il voulait s'assurer que la nature et les animaux, ça m'intéressait ! Bon, c'est vrai que je ne me vois pas vraiment bosser là bas, je voulais surtout voir si on me rappelait. Mais autant aller au bout du processus de recrutement. Même si une camarade de première année vient de me dire que l'ambiance était assez pourrie dans cette rédac (dixit une autre fille de la promo 2005-2007).
En l'occurence, aller au bout du processus de recrutement, cela signifiait rédiger un court papier (un feuillet) sur "le panda, de la captivité à la vie sauvage". Eh oui ! Et me voilà en trian de faire des recherches sur la panda ce week-end. Je n'avais jamais lu aussi attentivement le site du WWF !
Ci-dessous, le texte que je viens d'envoyer à l'Internaute. "Merci pour votre rapidité. Nous allons essayer de faire de même", m'a répondu Michaël Bourguignon. Wait and see donc !
Les pandas géants chinois retrouvent le chemin de la liberté
A la fin du mois d’avril, Xiang Xiang est le premier panda géant né en captivité à avoir découvert la vie sauvage (photo AP). Sa mise en liberté, à proximité de la réserve de Wolong où il est né, est le fruit d’un travail de longue haleine. Avec le soutien du WWF et de l’administration chinoise des forêts, le centre de Wolong a “entraîné” le jeune mâle pendant trois ans avant de le lâcher dans la nature. Xiang Xiang a peu à peu appris à s’alimenter sans gaspiller, à marquer son territoire, à s’orienter, à fabriquer sa tanière, à mordre pour se défendre… Bref, il est devenu un vrai panda ! Depuis cinq mois, un collier équipé d’un GPS permet à ses éleveurs de suivre les progrès du “petit” panda de plus de 80 kilos. Xiang Xiang va bien. Il semble même s’être intégré à un groupe de pandas sauvages. Le test se poursuit jusqu’en 2008 mais, déjà, le président de l’association environnementale Uscef, Marc Brody, rêve d’“une quinzaine de pandas libérés par an”. A une seule condition : que leur habitat naturel soit préservé. Dans son rapport sur les eaux potables et les forêts protégées, le WWF décrit les progrès qui ont été faits depuis une dizaine d’années. Bien mais insuffisant : l’urbanisation galopante pèse toujours sur l’avenir de Xiang Xiang et de ses congénères.