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Jeune journaliste cherche travail

26 mars 2007

Je bosse pour le groupe Le Télégramme

Période d'essai terminée depuis un bon mois et demi, désormais relativement bien installée dans mon travail, il était largement temps que je vous révèle le nom d'un des groupes de presse qui embauche de jeunes diplômés de nos jours !

Il s'agit donc du Télégramme, vous savez, ce quotidien régional breton qui s'appelait Le Télégramme de Brest et de l'Ouest avant la guerre... Voilà ma première vraie famille professionnelle ! Je me sens très bien dans ce groupe régional, indépendant (le capital appartient à la famille Coudurier), en bonne santé économique, et qui fait confiance aux jeunes sans les payer une misère !

(Les salaires sont à peu près les mêmes qu'à la Société générale de presse où bossent deux de mes copines de promo alors qu'elles ont beaucoup plus de frais que moi en vivant à Paris et le montant de mon salaire dépasse de plus de 300 euros ce qui est prévu par la convention collective donc je ne me plains pas !)

Je travaille pour un titre peu connu du groupe qui s'appelle Le Journal des Entreprises. Peu connu parce que le groupe en dit très peu de choses et fait de la pub seulement après de son lectorat, qui est très ciblé. Il n'y a qu'une seule mention sur le site Internet et aucune présentation. Donc je vous en dis deux mots...

Le principe du JDE, comme on dit en interne (même si le JDE c'est aussi le journal des enfants...), c'est de parler de la vie économique locale aux acteurs économiques locaux. De la PQR spécialisée éco en somme, la réunion de deux choses qui me plaisaient beaucoup : l'éco et la locale...

Forcément, les acteurs de la vie économique locale, c'est avant tout les chefs d'entreprises. Surtout que nous nous plaçons à l'échelon départemental (une petite niche éditoriale à exploiter à côté des nombreux titres de presse économique régionale).

Le journal raconte donc avant tout l'actualité des entreprises du département, en l'occurence l'Isère en ce qui me concerne. Eh oui, Le Télégramme de Brest m'a envoyée à Grenoble !

Je ne pensais pas faire autant dinterviews de chefs d'entreprises en sortant de l'école mais, franchement, c'est très intéressant, extrêmement formateur (je suis en train de bien me spécialiser en éco et je ne vois aps comment je l'aurais fait autrement) et on ne fait pas du tout le journal des patrons. On se tue toute la journée à expliquer la différence entre notre titre de presse indépendante et le journal de la Chambre de commerce !

Le rythme de publication mensuel fait que nous sommes seulement deux rédactrices pour 28 pages et 80 % de contenu local. Heureusement, nous recevons le soutien du siège (à Nantes, où se trouve l'édition la plus ancienne, lancée il y a quatre ans) et des autres départements pour les pages toutes éditions. Mais nous serons bientôt sollicitées au même titre que les autres. Nous en sommes déjà à notre quatrième numéro en Isère !

Ma collègue (qui est aussi ma responsable vu qu'elle est beaucoup plus expérimentée que moi et que notre rédacteur en chef coordonne 14 éditions depuis Nantes...) est une jeune femme de six ans mon aînée. Une ancienne de l'IEP de Grenoble, du Figaro.fr, du Parisien.com et ancienne pigiste qui a beaucoup bossé pour l'édition et les publications écos (mais aussi une grande enquête pour Le Nouvel Obs et d'autres choses sympas...). C'est extrêmement formateur de bosser avec elle. Quand je serai aussi bien organisée et réactive qu'elle l'est, je crois que j'aurai fait un grand pas !

Bref, voilà un peu ce que je fais... Je réponds toujours aux questions par mail (même si ce n'est pas toujours très rapide...). Il suffit de cliquer sur "Contactez l'auteur" en haut à gauche.

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17 octobre 2006

Fini de chercher !

Coup de fil libérateur cet après-midi : ma candidature a été retenue !! Je suis un peu surexcitée mais je ne peux pas m'étendre ici. Je ne dois pas décrire le poste pour lequel on m'a recruté : "Trop stratégique pour le groupe", m'a t-on dit...

Je vais donc me contenter d'un message optimiste : dans une profession qu'on décrit comme sinistrée, j'ai trouvé un emploi seulement un mois et demi après la fin de mon stage de fin d'études... La durée moyenne de recherche d'emploi est pourtant de trois mois pour les diplômés de Sciences Po ! Je dois vraiment avoir une bonne étoile qui veille sur moi quelque part...

Ce blog est donc fermé mais je le laisse en ligne et je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire ("contactez l'auteur"). Bonne chance à tous ceux qui se lancent dans l'aventure !

16 octobre 2006

Journal de l'environnement II

Second entretien au Journal de l'environnement cet après-midi. J'ai rencontré Claire Avignon et Agnès Ginestet, les deux journalistes qui composent la rédaction du Journal de l'environnement.

Pour moi, le courant est bien passé. Les deux femmes sont jeunes, issues de formations scientifiques et diplômées de l'ESJ en journalisme scientifique. Il s'agit de recruter un profil généraliste pour compléter l'équipe et mieux couvrir les sujets à forte dimension économique (exemple donné pendant l'entretien : le marché mondial des droits d'émssion de CO2...).

Jusque là, ça colle. Ce que je crains, c'est que mon profil ne soit pas suffisamment axé environnement. C'est une thématique à laquelle je suis sensible, comme tout le monde. Les enjeux sont tels ! Et puis l'environnement appartient au champ de l'actualité économique et sociale auquel je souhaite me consacrer. Mais je n'ai pas eu beaucoup d'occasions de me pencher dessus. Sauf sur le blog h2o, mon amour, créé par mon amie Marie... (Merci Marie au passage !) Est ce que cela suffira ?...

13 octobre 2006

Le Monde érige l'école de Sciences Po au rang du CFJ et de l'ESJ

Le CFJ et l'ESJ font partie des écoles de journalisme les plus prestigieuses... Et voilà qu'aujourd'hui Laurence Girard et Pascale Santi, les deux grandes signatures de la rubrique Médias du Monde, font un sujet sur l'augmentation du nombre d'étudiants en journalisme en évoquant notre formation aux côtés des deux célèbres établissements ! Et ce, alors que notre école n'est toujours pas reconnue officiellement par la profession ! (Il faut minimum trois ans d'exercice pour se faire et la formation a été créée en 2004.)

Dans cet article sur "la concurrence exacerbée" entre centres de formation, les auteures évoquent bien sûr la compétition acharnée pour obtenir le versement de la taxe d'apprentissage. A ce sujet, le directeur du CFJ reconnaît à l'école dont je suis issue "une force de frappe importante". Je confirme : nous avons des locaux somptueux au coeur de Paris et pléthore de matériel ! En contrepartie, nous affichons le nom des entreprises qui nous ont confié leur taxe dans le hall d'entrée. Un peu curieux, mais je ne crois pas que les enjeux soient tels que nous perdions notre indépendance...

En fait, ce qui m'a plus fait réagir dans ce papier, c'est qu'on y apprend que l'avenir de l'école de Sciences Po repose sur nos épaules, à moi et à mes petits camarades de promo ! Nous sommes les premiers diplômés à avoir effectué la formation complète (l'an dernier, une première fournée s'est lancée dans la vie active après seulement un an passé à l'école). "Notre bilan se fera sur leur insertion dans le marché du travail", dit notre directeur dans l'article. Son prénom a été un peu malmené mais c'est bien de Jean-Claude Lescure dont il s'agit. Quelle responsabilité il nous donne là !

Voir aussi l'article De plus en plus de journalistes, de plus en plus précaires qui accompagne le premier. Il est plutôt déprimant : "Même à la sortie de ces écoles renommées (...), rien n'est acquis", écrit Laurence Girard. Mais mieux vaut avoir les pieds sur terre pour affronter le marché du travail !

26 septembre 2006

Journal de l'environnement II

JdlEComme j'ai fait un petit mot très rapide hier soir, je voulais revenir sur l'entretien au Journal de l'environnement pour vous raconter que c'est une publication de la société Red-on-line, créée en 1999 pour assurer une veille environnement pour le compte d'industriels et de collectivités locales. L'activité d'agence de presse et les publications (Journal de l'environnement et Envirodroit.net) sont venues après. Et tout ce petit monde est logé à deux pas du siège de France Télévisions, dans le 15ème arrondissement mais dans un bâtiment nettement moins beau !

Tout est gratuit dans le Journal de l'Environnement, grâce à la pub et aux abonnements à la newsletters (21 000) mais aussi parce que le journal est une bonne vitrine commerciale... On ne fait pas de journalisme très longtemps si on ne prend pas ces réalités en compte ! Et ce n'est pas parce qu'environ 60 % des abonnés au Journal de l'Environnement sont des insdustriels qu'on ne peut pas faire confiance à la ligne éditoriale du site. Je trouve au contraire que les papiers témoignent d'une grande intégrité. Et puis le directeur de l'école, aperçu en coup de vent dans la newsroom de l'école de journalisme trouve ce canard "très bien". J'ai vraiment envie que ça marche ! Je file donc plancher sur le sujet qu'on m'a confié !

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25 septembre 2006

Sélectionnée parmi 250 candidatures !

Juste un petit mot car je n'ai pas beaucoup de temps avant de filer au cinéma voir Flandres : je sors d'un entretien avec Laurent Pitoun, le directeur de la publication du Journal de l'environnement. Après la candidature que je lui avais adressée lundi, il avait très vite répondu à mon mail pour me proposer un rendez-vous. Rendez-vous qu'il a finalement décalé mais qu'importe car il vient de m'apprendre que mon CV a été sélectionné avec seulement sept autres parmi 250 candidatures !

Voilà qui fait beaucoup de bien à l'égo même si ce qui a surtout retenu l'attention à mon avis c'est que je connais Laure Pollez, diplômée de l'école de journalisme de Sciences Po qui a travaillé chez eux cet été. On a visiblement gardé un très bon souvenir de son passage. Il faut que je l'appelle pour la remercier et aussi lui demander conseil : d'ici jeudi, je dois rédiger une petite brève et proposer un synopsis d'article sur une liste de 83 technologies désignées par le ministère de l'économie comme celles qui détermineront la France de 2010. Ouh là là ! En fait, tous les conseils sont bienvenus !

25 septembre 2006

L'Internaute Magazine : un sujet panda pour tester les candidats

Je n'ai pas eu le temps de raconter ça vendredi mais suite à la candidature que j'ai adressé lundi à l'Internaute Magazine pour écrire dans la rubrique Nature-animaux, j'ai reçu un coup de fil de Michaël Bourguignon qui s'occupe de ce recrutement.

Sa première question était assez drôle : il voulait s'assurer que la nature et les animaux, ça m'intéressait ! Bon, c'est vrai que je ne me vois pas vraiment bosser là bas, je voulais surtout voir si on me rappelait. Mais autant aller au bout du processus de recrutement. Même si une camarade de première année vient de me dire que l'ambiance était assez pourrie dans cette rédac (dixit une autre fille de la promo 2005-2007).

En l'occurence, aller au bout du processus de recrutement, cela signifiait rédiger un court papier (un feuillet) sur "le panda, de la captivité à la vie sauvage". Eh oui ! Et me voilà en trian de faire des recherches sur la panda ce week-end. Je n'avais jamais lu aussi attentivement le site du WWF !

Ci-dessous, le texte que je viens d'envoyer à l'Internaute. "Merci pour votre rapidité. Nous allons essayer de faire de même", m'a répondu Michaël Bourguignon. Wait and see donc !

Les pandas géants chinois retrouvent le chemin de la liberté

Xiang_Xiang_3Près deux cent pandas géants vivent en captivité dans le monde. La plupart d’entre eux se trouve dans la province du Sichuan, au sud-ouest de la Chine. Le but du centre de recherche sur les pandas géants qui les élève est de leur rendre leur liberté. Un travail difficile mais vital pour l’espèce : d’après le WWF, il reste moins de 1600 individus à l’état sauvage, tous domiciliés dans les montagnes de l’ouest chinois. Et comme les pandas se reproduisent mal dans les zoos, il vaut mieux compter sur la nature pour la survie de l’espèce…

A la fin du mois d’avril, Xiang Xiang est le premier panda géant né en captivité à avoir découvert la vie sauvage (photo AP). Sa mise en liberté, à proximité de la réserve de Wolong où il est né, est le fruit d’un travail de longue haleine. Avec le soutien du WWF et de l’administration chinoise des forêts, le centre de Wolong a “entraîné” le jeune mâle pendant trois ans avant de le lâcher dans la nature. Xiang Xiang a peu à peu appris à s’alimenter sans gaspiller, à marquer son territoire, à s’orienter, à fabriquer sa tanière, à mordre pour se défendre… Bref, il est devenu un vrai panda !

Depuis cinq mois, un collier équipé d’un GPS permet à ses éleveurs de suivre les progrès du “petit” panda de plus de 80 kilos. Xiang Xiang va bien. Il semble même s’être intégré à un groupe de pandas sauvages. Le test se poursuit jusqu’en 2008 mais, déjà, le président de l’association environnementale Uscef, Marc Brody, rêve d’“une quinzaine de pandas libérés par an”. A une seule condition : que leur habitat naturel soit préservé. Dans son rapport sur les eaux potables et les forêts protégées, le WWF décrit les progrès qui ont été faits depuis une dizaine d’années. Bien mais insuffisant : l’urbanisation galopante pèse toujours sur l’avenir de Xiang Xiang et de ses congénères.

22 septembre 2006

Abonnée au 117 boulevard Saint-Germain

fen_tres_de_la_newsroomMe revoici à Paris, dans la newsroom de l'école de journalisme, quartier Odéon. Comme vous voyez, le bâtiment n'est pas dégueu mais je ne comptais pas du tout passer ma journée ici. Seulement, l'entretien que j'avais cet aprèm a été décalé à lundi... Je ronge mon frein !

Je profite d'être à l'école pour faire connaissance avec la nouvelle promo (36 étudiants dont 11 garçons) qui vient de faire sa rentrée. J'ai déjà rencontré l'étudiant qui va faire sa scolarité en apprentissage à France 3. France Télévisions continue à recruter dans les rangs de l'école on dirait... En presse écrite, radio ou multimédia par contre, je ne suis pas sûre qu'on embauche beaucoup, même en apprentissage !

21 septembre 2006

Assédics, Assédics, quand tu nous tiens...

courrier_Ass_dicsLes Assédics m'ont encore écrit... C'est le troisième courrier depuis mon inscription comme demandeur d'emploi le 4 septembre. Alors je suis bien dans les fichiers même si je ne touche pas d'allocation mais il manque une pièce à mon dossier : la photocopie de ma carte d'identité.

Problème : le formulaire qu'on m'a envoyé demandait que je renvoie un RIB et une photocopie de ma carte vitale mais ne mentionnait absolument pas de document d'identité ! Ca pourrait paraître logique mais, dans la mesure où je suis passée à l'agence d'Ancenis avec tous ces documents il y a deux semaines et que la personne qui m'a accueilli n'en voulait aucun, j'ai pensé que ce n'était pas la peine d'envoyer plus que ce qu'on me demandait !

Je suis toujours effrayée par le jargon administratif employée par le moindre courrier. C'est assez incroyable cette confusion créée de toutes pièces. Mais je ne devrais plus avoir à faire à eux avant un bon moment maintenant. Ouf !

20 septembre 2006

Quel avenir avec Sciences Po Avenir ?

Dans dix jours, je ne serai plus étudiante à Sciences Po. Mes études supérieures finissent officiellement à la fin du mois. Il était donc temps de jeter un coup d'oeil aux offres d'emploi diffusées par Sciences Po Avenir via le site de Sciences Po...

Non-étudiants de Sciences Po, pas la peine de vous connecter : ces offres sont accessibles uniquement avec un mot de passe. Désolée ! Mais bon, je vous rassure tout de suite, dans la catégorie presse/jounalisme, il n'y a rien de mirobolant ! Beaucoup d'offres de stage pour des étudiants en master voire en premier cycle...

Quelques annonces correspondent plus ou moins à des jobs de journalistes tout de même :

L'agence de presse Option Finance cherche des jeunes diplômés dans le domaine de la finance ou de jeunes cadres financiers pour un poste de journaliste boursier.

L'agence de communication interactive Bonnie & Clyde cherche un pigiste pour animer un blog consacré à la téléphonie mobile.

Enfin, l'entreprise Mot-Tech, "rédacteur de comptes rendus de manifestations orales", cherche des jeunes gens brillants prêts à se taper de sheures de colloques ou de conseils d'administration. 1935 euros bruts mensuels quand même !

Voilà une pêche bien éloignée de mes centres d'intérêt mais c'est toujours instructif de savoir ce que cherche le marché... En revanche, même pour 10 € par mois, je ne crois pas que cela vaille la peine de s'inscrire pour continuer à accéder à la base de donnée après le diplôme. C'est tellement moins onéreux de demander son code à un ancien camarade de classe !

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